85-80: Le Real Madrid remporta sa Décima !
Les Madridistas ont battu Fenerbahçe et sont couronnés champions d'Europe pour la seconde fois en quatre ans. Doncic, élu MVP du Final Four.
À Belgrade, le Real Madrid a rempli sa mission: il y a écrit une nouvelle page de sa légende. Sacré champion d'Europe pour la dixième fois de son histoire, il a par la même décroché sa seconde Euroleague en quatre ans. Pour ce, il s'est défait, au terme d'une finale étourdissante, de l'ancien vainqueur Fenerbahçe, qui a résisté jusqu'à la dernière seconde. Les Madridistas ont réalisé une partition collective parfaite, faisant preuve d'union, de solidarité et de caractère. Pour preuve, six joueurs dépassent la dizaine à l'évaluation, emmenés par les inarrêtables Causeur 17 points et 21 d'évaluation et Luka Doncic 15 points et 17 d'évaluation, élu MVP du Final Four.
Avant cela, le coup d'envoi se fait sur des airs d'Istanbul, la Stark Arena de Belgrade étant pleine de supporters turcs. Le Real Madrid sait d'office qu'il devra faire face à tout type d'adversité, comme le trop plein d'activité des hommes du Fenerbahçe. Et le Real fait face. Après avoir laissée passer l'orage de Turcs emmenés par Ahmet 8 et Kalinic 5, soit durant les cinq premières minutes 6-11, la formation merengue trouve d'autres solutions pour contrer son manque d'efficacité longue distance.
Le périmètre madridista fait des dégâts
Un temp-mort de Laso et une entrée en piste parfaite de Rudy et Llull plus tard, le Real peut bomber le torse. Car en plus d'une réussite offensive retrouvée, il applique également une défense de fer pour étouffer leurs adversaires. Comme en demi-finales, les Madrilènes appuient sur l'accélérateur et passent un sévère 16-1 en sept minutes, avec pas moins de quatre tirs primés sur cinq tentatives, pour prendre le large 25-17, 12'. Sloukas et Melli répliquent du côté des hommes d'Obradovic et leur permettent de rester au contact à la pause 38-40.
L'intensité folle de la rencontre ne permet aucun relâchement. Alors le Real repart avec les mêmes intentions des vestiaires et signe un troisième quart-temps de haute volée. Malgré la pression permanente exercée par le Fener, porté par Wanamaker et ses supporters, l'intégralité du roster madrilène mais surtout un Causeur des grands soirs font la différence. Le Français inscrit 12 points dans cette période sur les 25 du Real, quand Reyes transforme la peinture en son territoire et que la défense merengue étouffe des Turcs auteur de seulement 15 points, autant de facteurs permettant aux protégés de Laso d'ouvrir la dernière période avec une avance de +8 63-55, 30'.
La solidité d'une équipe
Depuis le coup d'envoi, le groupe de Laso construit son succès sur ce qui fait sa force: être une équipe. Sur chaque ballon, sur chaque possession, les joueurs du Real donnent absolument tout. Fenerbahçe répond du tac au tac, mais ne peut recoller au score. Dès que Melli relance la formation turque, les Madridistas trouvent la réplique par l'intermédiaire de plusieurs de ses éléments: Tavares oblige la défense adverse à s'adapter, Doncic dicte son tempo, Thompkins y va de son rebond, Carroll de son expérience... Et de son trois-point à la 35', faisant preuve de la réelle démonstration de force collective d'un Real devant de dix points 71-61.
Causeur plein de sang froid
Et pourtant, les hommes d'Obradovic ne s'estiment jamais vaincus et reviennent même à 81-78 à 22 secondes du terme. Mais la Décima n'en était plus à un effort près. Un rebond offensif et un panier de Thompkins, et deux lancers francs de Causeur plus tard, Fenerbahçe est à terre. Le Real Madrid, lui, atteint son rêve malgré une saison pleine de difficultés 85-80, 40'.